Les mérites du CIQ

Valérie Préseault criminologue

Mérite du CIQ

Valérie Préseault a eu une soirée haute en émotions lors de l’assemblée générale annuelle de l’Ordre professionnel des criminologues du Québec (OPCQ) en octobre dernier alors qu’elle a reçu un prix Mérite du CIQ. Engagée bénévolement depuis de nombreuses années, Mme Préseault a directement contribué au développement de l’OPCQ fondé en 2015.

 

Titulaire d’un baccalauréat en psychologie et d’une maîtrise en criminologie de l’Université de Montréal, elle a toujours été motivée par le défi de travailler avec une clientèle différente. Mme Préseault a un riche parcours qui a débuté en centre jeunesse et dans le domaine de la délinquance chez les adultes alors qu’elle était encore aux études. Depuis 1997, elle travaille dans le domaine de la dépendance et depuis plus de 10 ans, elle est détentrice d’un permis de psychothérapeute. Celle qui enseigne depuis 23 ans est coordonnatrice des stages et responsable du baccalauréat, de la mineure et du programme d’actualisation à l’École de criminologie de l’Université de Montréal depuis 2009.

 

Une bâtisseuse

La criminologue passionnée aime mettre en place des choses et les voir évoluer. Avant la création de l’OPCQ en 2015, elle s’est impliquée sans relâche pendant deux ans pour mettre en place ce nouvel ordre professionnel. « Nous exerçons une profession récente et mal connue. Je souhaite faire connaître et faire rayonner la criminologie. Encore aujourd’hui, je participe à des foires d’emplois et je donne des conférences pour défaire les mythes tirés de l’émission policière CSI », explique à la blague Mme Préseault.  

 

En 2016, elle a participé à une autre étape importante de la criminologie, celle de la définition même du criminologue. En effet, Mme Préseault a offert ses conseils et son expertise à l’OPCQ dans le cadre de l’élaboration d’un référentiel de compétences lié à l’exercice de la profession de criminologue au Québec. « Dans ce processus visant à se définir, nous avons rencontré des gens de tous les milieux pour y arriver. Nous étions très fiers d’identifier nos habiletés, nos forces et nos analyses comme professionnels », note-t-elle.

 

Protéger un public marginalisé

Soucieuse de protéger le public souvent fragile ou marginalisé dans le contexte de leurs fonctions comme criminologues, Mme Préseault participe au traitement des admissions des candidats depuis février 2016 et préside le comité d’admission depuis mai 2019.

 

Plus récemment, Mme Préseault a beaucoup aidé l’OPCQ dans l’élaboration interordre d’une vignette clinique visant à distinguer la psychothérapie des activités qui n’en sont pas. Dans ce dossier d’importance qui vise à protéger le public, l’expertise de Mme Préseault a permis de mettre en lumière un processus très complexe où le point de bascule entre l’intervention et la psychothérapie peut parfois être difficile à trouver. 

 

Joueuse importante dans la liaison entre l’enseignement, la profession terrain et l’OPCQ, elle travaille actuellement sur un dossier peu exploré jusqu’à maintenant en criminologie. « Je suis beaucoup engagée à l’université pour que nous nous assurions que les criminologues soient bien outillés lorsqu’ils travaillent avec les communautés autochtones. Sans imposer nos façons de faire, je souhaite développer une collaboration avec elles pour mieux les servir », conclut celle qui travaille continuellement pour améliorer l’exercice de la profession.

– 30 —

Le Conseil remercie son commanditaire de prestige, La Personnelle, pour sa généreuse contribution dans la remise de ces prix.

RETOUR À LA LISTE