Marcel Renou, Psychoéducateur
Prix du CIQ 2010
Le lauréat du Prix du CIQ 2010 est M. Marcel Renou, psychoéducateur. Marcel Renou fut pionnier d’une nouvelle et jeune profession, celle de psychoéducateur, intégrée au système professionnel il y a juste dix ans, en 2000.
Marcel Renou obtient tôt la reconnaissance de ses pairs, puisqu’il a assumé la présidence de son ordre professionnel à trois reprises tout autant que la vice-présidence de l’ordre. Avant cela, de 1993 à 2000, il pilote le dossier de la professionnalisation et préside ce qui était encore alors une association professionnelle.
Son action concertée avec d’autres acteurs mène à l’adoption d’un projet de loi qui autorise un ordre existant à intégrer un nouveau groupe de praticiens dans un but de protection du public. Grâce à son implication tenace, sa profession a donc été la première à intégrer un ordre en vertu d’une nouvelle disposition du Code des professions. De 2000 à 2009, tantôt à titre de président, tantôt comme vice-président, M. Renou met en place les mécanismes de protection du public prévus par la loi à l’égard de la nouvelle profession. Il collabore aussi à l’élaboration de la structure organisationnelle d’un ordre dont la particularité consiste à gérer deux permis professionnels, celui de conseiller d’orientation et celui de psychoéducateur.
Au cours de cette période, son action consiste aussi à travailler, de concert avec les présidents de cinq autres ordres, aux importants travaux qui visent la réforme du système professionnel en santé mentale et relations humaines. Son apport important dans ce dossier a contribué de façon significative à l’atteinte du consensus entre les ordres concernés et à l’aboutissement souhaité, soit l’adoption du projet de loi 21 en juin 2009.
Parallèlement, notre lauréat poursuit sa longue carrière dans le milieu universitaire amorcée en 1977, qui témoigne de son apport significatif et au rayonnement de l’esprit du système professionnel dans ce milieu.
Pionnier d’une nouvelle profession, Marcel Renou a contribué au rayonnement des valeurs professionnelles auprès d’une nouvelle génération de personnes. Il a démontré que ces valeurs, fondées il y a plus de 35 ans, demeurent pertinentes aujourd’hui. Son action nourrit le lien entre le passé et l’avenir, entre les fondements du Code des professions et sa modernisation en regard des enjeux d’aujourd’hui.