Le Conseil interprofessionnel du Québec (CIQ) a plaidé, lors des auditions du projet de loi no 28, pour que les arrêtés ministériels permettant aux milliers d'étudiants et de retraités de prêter main-forte au réseau de la santé soient maintenus.
« Le Québec doit s'assurer d'avoir les outils nécessaires afin de maintenir les soins à la population dans un contexte où il y avait déjà une pénurie d'effectifs professionnels et que celle-ci a été accentuée par la pandémie. », a expliqué madame Danielle Boué, vice-présidente du CIQ.
Le CIQ appuie également le maintien du partage d'actes permettant à plusieurs professionnels de vacciner et d'effectuer des tests de dépistage de la COVID-19. Il s'agit d'un des pôles ayant permis à la campagne massive de vaccination de connaître autant de succès.
« Tout au long de la crise, les ordres professionnels ont été proactifs et en mode solution. Nous devons nous assurer de pérenniser les outils dont nous nous sommes munis collectivement afin d'être prêts à réagir à de nouvelles urgences de santé publique. », a poursuivi madame Boué.
Le CIQ recommande finalement que des leçons soient tirées de la pandémie de COVID-19. Les lois professionnelles québécoises sont vieillissantes et le cadre réglementaire beaucoup trop rigide pour répondre aux urgences avec agilités.
« Ce n'est pas lorsque des vies sont en jeu que nous devons faire les réflexions et les réformes. Les ordres professionnels et le CIQ demandent au gouvernement du Québec d'entamer rapidement un grand chantier de modernisation du système professionnel québécois et de ses lois. », a conclu madame Boué.
Le mémoire complet du Conseil est disponible sur son site Internet.